Contexte: Kansas, 1901
C’est le premier janvier 1901. Un groupe d’une quarantaine d’étudiants du Bethel Healing Home, au Kansas, est rassemblé depuis plusieurs jours en retraite spirituelle.
Il est placé sous la houlette de Charles Fox Parham, un bouillant prédicateur qui s’inspire du mouvement de sanctification issu du méthodisme. A la recherche d’une expérience spirituelle forte, Agnes Ozman demande la prière. Elle se met alors à parler une langue que les autres ne comprennent pas.
Perham dira plus tard que, sous l’influence du Saint Esprit, elle s’est exprimé en chinois. C’est ainsi que se forge le mythe de la première expérience pentecôtiste. Il faudra attendre quelques années pour que naisse un véritable courant depuis Los Angeles, sous l’influence d’un fils d’esclave, William Seymour. Dès lors, il semble que plus rien n’arrête ce qui deviendra le pentecôtisme, puis le charismatisme et enfin le néo-charismatisme.
Un phénomène mondial
Ce gigantesque souffle bouleverse en profondeur le visage du christianisme. Il prend en considération le corps dans ses souffrances et ses aspirations spirituelles. Centré sur l’expérience, il bouleverse les échelles sociales et se moque des frontières confessionnelles. Il porte avec lui un élan dont les intuitions appellent à contourner les constructions rationnelles pour s’immerger dans une découverte émotionnelle de la foi.
En savoir plus
Lors des soirées « Une Eglise pour le XXIe siècle », nous prendrons le temps d’examiner ces intuitions, d’en découvrir d’autres, et de nous laisser questionner.
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